Le moment où je vois les premières feuilles à un arbre est toujours un moment précieux, une capsule, une petite bulle qui pétille en moi et qui chasse les grisous de l’hiver.
Souvent, ces premières feuilles, je les vois sur un saule pleureur, qui est sur mon chemin quotidien. Et puis après, c’est comme un signal, il y en a partout. Chacun son tour, ou tous ensemble : les pâquerettes qui tapissent un coin d’herbe, la glycine bourgeonnante et vite se seront les lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le rayon de soleil qui se fraie un chemin dans les branches, les concerts des oiseaux, le bourdonnement des abeilles et puis les pieds nus dans l’herbe, les tablées au soleil.
Et puis aussi, il y aura les bouquets de champs, au fil de la promenade. Ceux qui trôneront au milieu de la table ou bien les plus petits, qui te disent bonjour le matin quand tu ouvres l’œil.
Il me semble t’avoir attendu avec encore un peu plus d’impatience que les autres années Monsieur le printemps mais ça y est, tu es là.
Toi qui lis ces lignes, viens, je t’emmène cueillir les premières fleurs, qui ont poussé avec bonheur dans mes doigts.
A retrouver bientôt sur la boutique en ligne.
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